Saturday, 31 October 2015

Translated poems 3

These poems were translated by my friends Helen and Maureen. Some wine was involved in the process, but I don't think any poems were harmed that day. I think they enjoyed it. I know I did.

La Croissance
(En mémoire de Edwin Morgan)

Déposez une graine dans le sol,
ajoutez un peu d'eau,
et la croissance semble inévitable,
à part accidents et incidents.

Et les graines forment des pousses
et des racines des petites touffes
des cellules à division rapide.
Sept générations de lignées cellulaires,

sept groupes de divisions,
et vous avez une plante adulte -
laitue, navet, courgette
ou arbre bébé.

Et au sein de ces machines vertes
les germes de la generation suivante,
comme des poupées matriochka, prêtes
à la fécondation.

C’est la même chose dans le royaume des animaux,
sept générations pour produire
une image finale, l'être complet.
Mais pas terminé, parce que ça serait la fin.

Nous sommes encore un croissance, mais à un rythme plus lent,
adjutant du volume, de l'expérience, de la sagesse,
en créant nos propres semences; une chaîne de fabrication
des gens, comme nous, mais différents.

Les graines de l'esprit croissent aussi,
et les paroles d'un poète vivront toujours,
une expansion nébuleuse de la conscience commune,
de Mercure à Saturne et au-delà.


Originally published as Growth in Strawberries, an anthology in memory of Edwin Morgan, and then in  The propriety of weeding, Red Squirrel Press, 2012



La Vallée Perdue

Descendez une pente raide à un ruisseau
dans une gorge profonde coupe, traversée
par une passerelle en bois. Baissez les yeux,
pour la lueur de l'eau brune transparente
glisser sur les pierres submergées,
descender des cascades courtes
crachant des bulles mousseuses.

La piste tourney abruptement de l'autre côté,
se tord entre des gardiens de granit.
Ensuite il y a les roches qui dansent
sur la couronne instable d'un éboulement géant.
Le dernier obstacle est une étroite corniche,
sans filet ci-dessous.

Soudain, voici le vallon caché,
fond plat avec du gravier de rivière
trop large pour avoir été déposé par
ce petit ruisseau. D’un rocher grand
comme une maison pousse un sorbier,
qui fair des dessins de bruyére pourpre
sur les pentes, touffes de maigres touffes d'herbes
qui nourissent à peine les moutons robustes.

Tout autour, une couronne de pics
exposent leurs côtés ombrageuse
definée par des taches de neige.
C'est là où on se sent bien à l'aise 
Qu'on est vraiment chez soi .




Originally published as The Lost Valley in Z2O, and then in The propriety of weeding, Red Squirrel Press, 2012.


Dépliant d’Instruction

Enlevez l'emballage extérieur
de la boîte dans laquelle
votre nouvel amant a été livré.
Détachez avec soin le matériel de l'emballage
de polystyrene – ces petit morceaux
de rêves et de souvenirs soldés
des amours passés, qu’apportent toujours
les nouveaux amants.
Pauvres chéris, ils n’en peuvent rien.

Familiarisez-vous avec les caractéristiques de sécurité
de votre acquisition, surtout du disjoncteur
qui garde l’âme de la surcharge émotionnelle.
Il faut construire progressivement le courant
de ce nouveau modèle. N’oubliez pas comment
votre dernier amour a échoué, spectaculairement?
Il ne faut pas le répéter.

Notez comment l’onglet «A» se adapte à la fente «B»
doucement et fermement.

C’est un offer complexe, alors n’attendez pas
la perfection dés le début. Ne quittez pas
à la première faillite. Cela arrive parfois
que toutes les pièces sont bien en function.
Réparez, lubrifiez, nourrisez, accessoirissez.
Ajoutez denouveaux composants, grandissez avec votre amant.

Ce produit ne porte pas de garantie à vie
mais il a été conçu pour vous donner des années de bonheur,
et nous espérons que vous serez entièrement satisfait.




First published as The Book of Instructions in By Grand Central Station We Sat Down and Wept, and then in The propriety of weeding, Red Squirrel Press, 2012.


 Séparation; un ghazal

La mer de roche-tourbillonné est une écume d’ oeufs,
et à la limite de la marée, je te laisse ici.

Je marche en célébrant le vent,
et à la fin de la route, je te laisse ici.

Les récoltes des haies de l’arrière saison
douces, sombre baies, que je te laisse ici,

Et si jus sucré devrait s’attarder sur tes lèvres
qu’il représente le baiser je te laisse ici.

Si je pouvais faire ralentir le temps
J’en voudrais plus avec toi, avant que je te laisse ici.

Le froid trouve des interstices entre foulard et manteau,
et donc, bien emitoufflée, je te laisse ici.

Je sais que les larmes dans tes yeux naissant du vent,
et pas parce que tu êtes triste, je te laisse ici,

Mais comme je me détourne de ma tête et me dirige chez moi
Je sais que je laisse une meilleure partie de moi, comme je te laisse ici.




First published as Parting; a ghazal, in The Eildon Tree, and then in The propriety of weeding, Red Squirrel Press, 2012.

This is probably the final batch of translated poems I'm posting at this time. There may be more in future. 

No comments:

Post a Comment