La Croissance
(En mémoire de
Edwin Morgan)
Déposez
une graine dans le sol,
ajoutez
un peu d'eau,
et
la croissance semble inévitable,
à
part accidents et incidents.
Et
les graines forment des pousses
et
des racines des petites touffes
des
cellules à division rapide.
Sept
générations de lignées cellulaires,
sept
groupes de divisions,
et
vous avez une plante adulte -
laitue,
navet, courgette
ou
arbre bébé.
Et
au sein de ces machines vertes
les
germes de la generation suivante,
comme
des poupées matriochka, prêtes
à
la fécondation.
C’est
la même chose dans le royaume des animaux,
sept
générations pour produire
une
image finale, l'être complet.
Mais
pas terminé, parce que ça serait la fin.
Nous
sommes encore un croissance, mais à un rythme plus lent,
adjutant
du volume, de l'expérience, de la sagesse,
en
créant nos propres semences; une chaîne de fabrication
des
gens, comme nous, mais différents.
Les
graines de l'esprit croissent aussi,
et
les paroles d'un poète vivront toujours,
une
expansion nébuleuse de la conscience commune,
de
Mercure à Saturne et au-delà.
Originally published as Growth in Strawberries, an anthology in memory of Edwin Morgan, and then in The propriety of weeding, Red Squirrel Press, 2012
La Vallée Perdue
Descendez
une pente raide à un ruisseau
dans
une gorge profonde coupe, traversée
par
une passerelle en bois. Baissez les yeux,
pour
la lueur de l'eau brune transparente
glisser
sur les pierres submergées,
descender
des cascades courtes
crachant
des bulles mousseuses.
La
piste tourney abruptement de l'autre côté,
se
tord entre des gardiens de granit.
Ensuite
il y a les roches qui dansent
sur
la couronne instable d'un éboulement géant.
Le
dernier obstacle est une étroite corniche,
sans
filet ci-dessous.
Soudain,
voici le vallon caché,
fond
plat avec du gravier de rivière
trop
large pour avoir été déposé par
ce petit ruisseau. D’un rocher grand
ce petit ruisseau. D’un rocher grand
comme
une maison pousse un sorbier,
qui
fair des dessins de bruyére pourpre
sur
les pentes, touffes de maigres touffes d'herbes
qui
nourissent à peine les moutons robustes.
Tout
autour, une couronne de pics
exposent
leurs côtés ombrageuse
definée
par des taches de neige.
C'est là où on se sent bien à
l'aise
Qu'on est vraiment chez soi .
Originally published as The Lost Valley in Z2O, and then in The propriety of weeding, Red Squirrel Press, 2012.
Dépliant d’Instruction
Enlevez
l'emballage extérieur
de
la boîte dans laquelle
votre
nouvel amant a été livré.
Détachez
avec soin le matériel de l'emballage
de
polystyrene – ces petit morceaux
de
rêves et de souvenirs soldés
des
amours passés, qu’apportent toujours
les
nouveaux amants.
Pauvres
chéris, ils n’en peuvent rien.
Familiarisez-vous
avec les caractéristiques de sécurité
de
votre acquisition, surtout du disjoncteur
qui
garde l’âme de la surcharge émotionnelle.
Il
faut construire progressivement le courant
de
ce nouveau modèle. N’oubliez pas comment
votre
dernier amour a échoué, spectaculairement?
Il
ne faut pas le répéter.
Notez
comment l’onglet «A» se adapte à la fente «B»
doucement
et fermement.
C’est
un offer complexe, alors n’attendez pas
la
perfection dés le début. Ne quittez pas
à
la première faillite. Cela arrive parfois
que
toutes les pièces sont bien en function.
Réparez,
lubrifiez, nourrisez, accessoirissez.
Ajoutez
denouveaux composants, grandissez avec votre amant.
Ce
produit ne porte pas de garantie à vie
mais
il a été conçu pour vous donner des années de bonheur,
et
nous espérons que vous serez entièrement satisfait.
Séparation; un
ghazal
La
mer de roche-tourbillonné est une écume d’ oeufs,
et
à la limite de la marée, je te laisse ici.
Je
marche en célébrant le vent,
et
à la fin de la route, je te laisse ici.
Les
récoltes des haies de l’arrière saison
douces,
sombre baies, que je te laisse ici,
Et
si jus sucré devrait s’attarder sur tes lèvres
qu’il
représente le baiser je te laisse ici.
Si
je pouvais faire ralentir le temps
J’en
voudrais plus avec toi, avant que je te laisse ici.
Le
froid trouve des interstices entre foulard et manteau,
et
donc, bien emitoufflée, je te laisse ici.
Je
sais que les larmes dans tes yeux naissant du vent,
et
pas parce que tu êtes triste, je te laisse ici,
Mais
comme je me détourne de ma tête et me dirige chez moi
Je
sais que je laisse une meilleure partie de moi, comme je te laisse ici.
First published as Parting; a ghazal, in The Eildon Tree, and then in The propriety of weeding, Red Squirrel Press, 2012.
This is probably the final batch of translated poems I'm posting at this time. There may be more in future.
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